Un grand bandol classique, austère sur sa jeunesse. Déjà son fruité juteux laisse deviner son potentiel, mais il est encore loin d’avoir atteint sa vitesse de croisière. À oublier en cave au moins jusqu’en 2019.
La réputation de ce rouge n’est plus à faire. Il fait partie des expressions les plus abouties des vins de Provence. Gracieux, vertical, solide et aérien à la fois, il s’impose comme une évidence. Un vin juste et encore jeune,...
Parfumé, violette, olive, bouche élégante avec de savoureuses notes de jus de viande, un toucher velouté, du charme et surtout une irrésistible envie de se resservir.
Dès l’entame de bouche on retrouve la trame du terroir, minéralité légèrement poudrée qui donne un joli relief, bouche droite et allonge, très savoureux, finale sur le jus de mandarine frais.
Bouche puissante, toucher crémeux, le tannin est bien velouté mais avec de la profondeur, les parfums de fruits sont noirs et frais, la côte-rôtie reste plus élégante notamment dans le ressenti en finale, un peu massif ici.
Équilibre épanoui entre fruits (blancs et agrumes) et fleurs fraîches, bouche savoureuse et gourmande, on retrouve la trame pure et calcaire propre aux terroirs chablisiens, la finale saline affiche un franc caractère. Cette cuvée a beaucoup progressé dans son style.
Un fruité très mûr, cerise, cassis, tannins bien ronds dans une bouche charnue, acidité vive et équilibrante, encore un peu jeune, il doit se fondre mais ne manque ni de sève, ni de longueur, ni de fraîcheur aromatique.
Une nouvelle cuvée établie sur des vignes plantées en 1923, jouxtant le domaine des Miroirs. Tonique, riche, tactile, ce chardonnay offre la force de l’argile et l’éclat de la patte Ganevat.
Nez profond, très floral qui évolue sur une touche de poivre blanc, bouche élégante et fraîche, toucher harmonieux, on finit sur une note fumée très originale.